Quand il s’agit de vendre un bien immobilier, on ne pense pas forcément à dépenser de l’argent. Et pourtant ! La vente de votre bien immobilier entraîne quelques frais inévitables ; d’autres sont facultatifs mais peuvent être nécessaires pour mieux vendre. Le tout est de savoir quoi faire et comment dépenser de manière utile. Voici nos conseils.
Les diagnostics obligatoires : un argument de vente
Lors de la mise en vente d’un bien, certains diagnostics selon l’année de construction ou sa classification juridique seront obligatoires :
- Le métré Loi carrez qui donnera une indication de la surface habitable des lots vendus,
- Le repérage de l’amiante ou la présence éventuelle de plomb,
- Le contrôle de l’installation électrique et de l’installation gaz,
- Et enfin, la performance énergétique du logement appelé DPE.
Ces diagnostics seront à faire dès la mise en vente. N’attendez pas d’avoir trouvé un acquéreur pour les faire réaliser. En effet, un acquéreur potentiel apprenant au dernier moment qu’il y a de l’amiante dans le bien, risque de changer d’avis et vous prendrez le risque de perdre la vente.
Notre travail d’agent immobilier sera d’expliquer aux clients, en amont, les diagnostics, répondre à leurs questions, en un mot être TRANSPARENT.
Cela permet d’établir tout de suite une relation de confiance avec vos acquéreurs potentiels. De plus, votre agent immobilier saura comment dédramatiser les points faibles et mettre en avant ce qui est vraiment important pour les futurs acheteurs.
Sachez toutefois que les diagnostics restent purement informatifs et n’entrainent aucune obligation de mise aux normes par le vendeur. Néanmoins, le prix de vente pourra en être affecté.
Les travaux : rafraîchir oui, mais pas rénover
Faut-il faire des travaux quand on sait que nous n’avons pas tous les mêmes goûts ? En tant que vendeur, vous allez partir, alors vous vous dîtes sûrement : à quoi bon ? Ou inversement, vous pensez qu’il est important d’investir pour mieux vendre.
Les conditions de présentation restent fondamentales même pour un bien à rénover.
C’est pourquoi, les murs/peintures qui auront été rafraîchis donneront toujours une meilleure impression et atténueront l’impression de travaux à faire.
Mais pas question de vous lancer dans une rénovation complète et coûteuse car, sauf exception, le prix de vente ne sera pas majoré du coût des travaux. Il vaut mieux vendre en tenant compte du prix des travaux à prévoir.
Certains petits ou plus gros travaux peuvent évidemment faciliter une vente : rafraîchir les murs avec du blanc ou une couleur claire, basique ; poncer et entretenir un parquet ; réaliser un gros entretien du jardin ; rénover une pièce technique comme une salle de bain ou une cuisine, ou simplement lui donner un « coup de jeune » avec un peu de peinture et quelques astuces.
Quoi qu’il en soit, faire des travaux améliorant les conditions de présentation permettront toujours de réduire les délais de vente et la marge de négociation
Les autres frais liés à la vente d’un bien immobilier
Il s’agit de l’édition, par le syndic, d’un pré-état daté pour les biens en copropriété, rendu obligatoire par la Loi Alur. Ce document édité au moment de la promesse, relate de l’état des financements de la copropriété et des lots vendus. Une réactualisation sera demandée au moment de la signature authentique. Ainsi, l’acquéreur aura une vue d’ensemble des finances de la copropriété et des dettes éventuelles. A noter que les frais d’acte de vente, communément appelés frais de notaire, restent toujours à la charge exclusive des acquéreurs.
Entre la législation en perpétuelle évolution et les bonnes stratégies pour bien vendre, mieux vaut se faire accompagner par un professionnel qui saura vous aiguiller sur les dépenses utiles ou non. Un gain de temps et souvent d’argent !