La question du choix entre le neuf et l’ancien pour investir dans l’immobilier revient souvent. La presse et les blogs immobiliers la traitent d’ailleurs régulièrement. Nous nous sommes demandé ce qu’il en était aujourd’hui, après la crise sanitaire liée à la Covid-19 ? Quelles conséquences sur le marché immobilier ? Les réponses à cette question sont-elles toujours les mêmes ? Nous avons fait un tour pour vous et vous apportons également nos conseils.
Marché locatif tendu et investissement
C’est un constat auquel nous ne pouvons échapper. Malgré la construction de nouveaux logements sur le marché, la demande importante ne parvient pas à être satisfaite. Trouver une location reste compliqué, voire très compliqué dans certaines régions. La crise sanitaire n’a rien arrangé. De nombreux programmes ont pris du retard et ce ralentissement a donc un impact sur le marché.
Avec une telle demande, il est donc toujours aussi intéressant d’investir dans l’immobilier locatif. La période de crise sanitaire que nous connaissons nous a déjà montré à quel point l’immobilier reste une valeur refuge. En effet, davantage de personnes cherchent, aujourd’hui plus que jamais, à placer leurs fonds dans la pierre. Mais alors, neuf ou ancien ?
Investir dans l’immobilier neuf : faibles charges et défiscalisation
Le marché immobilier dans le neuf présente des prix en majorité plus élevés que l’ancien (sauf exception pour des vues lac ou des secteurs très recherchés). En contrepartie, de nombreux avantages :
– les copropriétés sont neuves et étudiées pour minimiser les coûts : vous n’aurez donc pas à contribuer à de gros entretiens dans un avenir proche ;
– les frais de notaires réduits à 3 % environ rendent l’opération financière globale plus attractive ;
– les possibilités de défiscalisation sont intéressantes : loyers encadrés, plus de facilité pour trouver un locataire.
Prenons un exemple concret en Loi Pinel
Typologie de bien : T2
Prix d’achat, avec les frais d’agence : 190 000 €
Durée de location : 9 ans
Encadrement du loyer : 11 €/m² en moyenne + prise en compte des revenus locataires.
Déduction des impôts : 3 800 €/an pendant 9 ans – soit un abattement de 18 % du coût total d’acquisition
Investir dans l’immobilier ancien : attractivité et disponibilité
Le choix d’acheter dans l’ancien peut être une simple histoire de préférence, mais sachez que l’ancien a aussi ses avantages :
– des prix souvent plus attractifs ;
– une disponibilité immédiate permettant de percevoir des loyers dès la signature de l’acte de vente ;
– des possibilités de défiscalisation grâce à des travaux d’amélioration du logement, déductibles des revenus fonciers.
Vous pouvez également bénéficier d’aides locales et nationales pour les travaux d’amélioration et cela sans condition de ressources. Quoi qu’il en soit, investir dans l’ancien semble aussi intéressant que dans le neuf étant donné l’état du marché locatif et la demande qui n’arrive pas à être satisfaite malgré l’arrivée de construction neuves.
Le choix d’investir dans le neuf ou dans l’ancien est finalement une question de budget et de priorités :
Si vous cherchez un bien avec peu d’entretien et que vous souhaitez défiscaliser, tournez-vous vers le neuf.
En revanche, si vous souhaitez investir dans un bien à un prix du m² plus compétitif et profiter de revenus locatifs quasi immédiat, l’ancien sera alors certainement plus adapté à votre projet.
Pour investir de la meilleure manière et faire le bon choix, le mieux est encore de se faire accompagner par un professionnel de l’immobilier, qui saura vous guider vers le bien le plus adapté à votre projet. A la Maison de l’Immo, nous restons à votre écoute pour tous vos projets immobiliers. Et vous, vous seriez plutôt neuf ou ancien ?
*ressources sur les aides pour les travaux d’amélioration des logements :
Aides nationales : https://www.lavieimmo.com/fiscalite-immobiliere/le-budget-de-maprimerenov-sera-double-l-an-prochain-49130.html
Aides locales : https://www.lavieimmo.com/fiscalite-immobiliere/travaux-un-nouvel-outil-recense-les-aides-locales-auxquelles-ont-droit-proprietaires-et-locataires-49006.html